La ponctuation, cet appareil de baïonnettes,
Me sert à pardonner lentement ton départ ;
J’ai attendu, vois tu, une réaction à mes avances ;
Mais ceux qui passent leurs nuits sans dormir
Se lèvent au matin dans la compagnie
D’une angoisse épuisée en espoir. Ils ouvrent
La phrase cruelle d’après les points de suspension,
Et vivent le reste de leur vie dans un lieu d’abandon
Qu’ils finissent par nommer quartier libre.
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