Le ciel était suffisamment large pour une volée de cloches.
Et l’appel des religions à la gorge tendue résonnait
Pendant que le peuple élu murmurait dans sa barbe.
Les églises et les mosquées ne se furent trouvées
Dans aucun siècle sous une dialectique barbare ;
Par deux fois on détruisit le temple et on le laissa
A l’état de ruine, ayant enfin compris l’usage des ruines ;
On abandonna aux processions saoules le plaisir
De profiter des portes et des murs, le ciel était l’endroit
Où les générations curieuses finiraient bien rangées.
Crédit image : Rudolf Eickemeyer, Jr., « The Summer Sea », 1903