Je regarde vers le ciel, là où ça continue

Øystein Aspelund, From series

Je regarde vers le ciel, là où ça continue,
J’aimerais donner un nouveau nom
Aux choses qui nous sont arrivées.
Je ne pense pas juste que ton nom soit
Lié à celui d’une maladie si étroite.
Le temps qui passe fige les vocabulaires,
Il fait parler les hommes d’une façon
Qui corresponde à leur naissance. Le ciel énorme
La plupart du temps se tait, et reste ancien.
Sous lui les arcs établissent des moyennes,
Et par lui se dissolvent les illusions du langage.
Je sais trop tard tous les mots de ton adresse,
Et j’ai bien vu qu’ils se ressemblaient
Au début comme à la fin. On place parfois
Les choses à perdre dans un poème, espérant
Les y retrouver intactes après la lecture.

Crédit image : Øystein Aspelund

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