Aujourd’hui quelqu’un m’a dit qu’elle avait fait le deuil
D’une situation normale et qu’elle
Choisissait l’inattendu. J’ai pensé avec elle :
Fends le bois, je suis là ; ouvre cette porte, c’est la tienne.
Et j’ai compris différemment la phrase de William Faulkner
Tirée du livre Si te t’oublie Jerusalem :
« Entre le deuil et rien, je choisis le deuil ». Choisis
Le deuil pour éviter que la vie ne patiente. Fends
Le bois pour embraser le temps qui reste. Franchis
Le seuil, c’était ta manière de vivre.
Crédit image : Statue Ekotame – Yannick Bénaben