Après une querelle de cabaret, n’aimais-je plus la ville
Et c’était dans l’automne moite des familles
Quand à six heures, les rues sentaient la sueur des filles.
Avec elles se convaincre d’une quantité de bonheur
Etait facile, puis chacun s’arrangeait in fine avec son leurre.
Je me rassure, on ne peut pas se plaindre de la ville,
Il y a parfois des moments de grâce qui doivent
Tout aux hommes pressés lorsqu’ils défilent.
Ernest Renan reçut chaque année une lettre anonyme,
Probablement écrite de la main d’une femme,
Et sur laquelle n’étaient écrits que ces mots à l’encre noire :
« Attends moi, il y a un enfer ».
Credit image : Caillebotte