Arbres du parc qui bruissent
Par le mot de fils
D’un carquois de flèches pris.
Le fils, éveillé dans un bosquet
Et très tôt forcé
De trouver sa subsistance,
Quand le gibier invincible
S’échappe dans les
Gènes et les codes,
Et n’apparaît par recul
Qu’ayant considéré
L’ensemble du banquet.
Car quoi qu’en dise Zenon,
La flèche atteint en pensée
Sa cible de façon répétée.
Mais le tableau complet,
Le mouvement, reste invisible
Du premier père au dernier fils.
Crédit image : René Magritte, « The Banquet », 1958, Oil on canvas, 97,3 x 130,3 cm, Art Institute, Chicago