Tu laisses derrière toi une maison à moitié construite,
Des bâches qui faseyent sur les fenêtres bouchant la vue,
Une porte sortie de ses gonds, un gisant posé debout,
Une métaphore impayable.
Tu laisses derrière toi les années, la possibilité d’un métier,
La peur d’une fin contagieuse et les maladies analogiques.
Les autres s’emparent des critiques qui ne sont pas menées,
Elles ne disparaissent pas, elles insistent.
Les mots simples et durs, tu me les dis en route,
Et chaque mot est l’occasion de nommer un disparu.
Sur des plateformes, sur des impériales de transport,
J’ai pensé retrouver : le vin, le nom.