
De chaque oiseau dans le ciel, je tire un présage
Je ne suis perdu nulle part. Le matin, j’ai un corps
Dans le galimatias du maintenant.
Je crois qu’une pensée n’est jamais aussi forte
Que lorsqu’elle est contestable ;
A cet égard, je ne pense pas qu’on n’ait jamais fait mieux
Que de couper,
Et de laisser l’autre choisir.
A l’heure où la moisson se prépare, je ne méprise pas celui qui coupe,
Ou bien celui qui choisit,
Car de chaque bête croisée, je tire une leçon ;
J’ai coupé, j’ai choisi aussi,
J’ai un corps au matin qui ne donne
Aucun faux espoir à l’espèce.
Crédit image : Chamkarmon