La jeunesse jette des dés infinis, arrondis comme des billes,
Et qui rapidement s’ornent de facettes, comme le Temps et l’usage
Brisent une à une les infinies symétries de leur naissance ;
Le joueur forcé alors passe d’un dé aux millions de faces,
A ceux plus simples et qui servent aux paris quotidiens,
Peu à peu réduit au jeu de pile ou face. Le dernier dé, lui,
Ne se jette pas, il se garde en main et ce n’est plus qu’un point,
A la symétrie nulle, de miroir sans reflet d’homme.
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