
Par année, par mois, par amour, je quitte à regrets
La province de tes libéralités. Je respire un air oublié,
Je quitte à rebours l’heure, la semaine, et le jour,
Où j’ai pu te revoir, regard noir, cheveux courts.
Ne grandis plus, c’est trop court, mes lettres reviennent
Toutes à zéro après un long détour qui les bleuit.
Par année, par mois, par amour, je pense aux histoires
Qui finissent sans le vouloir, par application ou par oubli.
Crédit image : Kurt Solmssen