Les instants n’ont pas d’histoire. Quand un femme à peine
S’est trouvée en équilibre à la frontière du langage,
Ayant étanché ce jour l’angoisse de ses besoins immédiats,
Il y eu un coucher de soleil : il y en eu des millions ;
Il y eu un silence seulement troublé par le vent,
Il y en eu des millions. Et c’était à chaque fois le répit
Que laissent les bêtes sauvages.
Il était possible de penser à comment
On pourrait vivre ensemble ces instants suaves,
Ainsi apparut, dans la préhistoire, un visage contemporain.
Crédit image : Smithsonian