L’Odyssée est un lent retour au bercail
Ou la vertu est bien moins bruyante que le vice.
Pendant vingt ans, l’enfant gavé regarde l’écran
Si bien que les secrets enfouis restent en terre
A ses pieds et loin dans le paysage.
La lumière serre les dents, le vent permet
De retrouver un équilibre dans la chute,
Et ces gens croient bien faire le voyage d’Ulysse
Quand il font très mal celui de Pénélope.
Crédit image : Ernst Haas