Montant vers l’observatoire Lick,
Toutes les pièces d’abord
Acheminées par les bêtes
Dans une pente inférieure
A six pour-cent, je m’y prends
A deux fois pour gravir les
Seize miles de lacets
Arbitrant détour et dénivelé.
Quand j’y peine je pense d’abord
A la solitude qui me rend
Vulnérable aux crampes,
Puis par l’âge, à d’autres afflictions
Plus définitives ; la question
Devient plus pressante de savoir
Quelle est la vie bonne,
Celle qui débarrasse le cycliste
En sueur des évènements.
Tout ce que je laisse dans la montée
Je le retrouve au retour
Changé en réponse à
A la question posthume posée
Sur le chemin des mules.
Crédit image : Lick Observatory