Les animaux fuyant le chiffre Pi

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En des lieux où les arbres mettent un peu plus longtemps à ressusciter
Un Eté s’avançait sur le globe en remontant des pôles
Et faisait fuir les animaux à travers les bois.

Il vient de cet endroit un crépuscule qui s’écoute debout
En priant pour le jour qui viendra et ainsi fut expliquée
L’origine du monde par des hommes qui ne voulaient pas séduire.

Ils étaient durs, ils étaient peu et avaient choisi l’étude,
L’un était le fils du rat, l’autre celui du cerf, celui-ci était
Le fils du singe régnant sur le troupeau.

Par les premiers sons et les premiers mots, par les mots, non,
Ils n’essaient pas par les mots, non. Je suis moi même
Le fils du singe et ne jette aux ténèbres qu’une même aiguille.

Seule compte la forme, sa longueur, l’espacement des lattes
Ces choses dans le crépuscule qui se mesurent et
Ces animaux qui fuient dans la peur jusqu’au chiffre.

Crédit image : Marc Fleury

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