Le ciste cotonneux

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J’avais décidé de passer deux jours au calme sans que trop d’idées sombres ne me viennent,
Car par calme j’entends ne plus commercer avec ces choses tragiques.

Je suis donc revenu à l’Eté impassible et je suis revenu au soleil très bas sur l’horizon,
Aux nuances nuits et mauves, à mon chien qui glissait sur les pierres dans la pénombre montante.

Je me suis rendu au dernier crépuscule connu. Au moment où l’herbier se ferme à la vue,
Et s’ouvre par les odeurs du ciste cotonneux et des écobuages de cyprès près de Bustamante.

Une étrange garrigue commence à la fin des zones habitées, et les lotissements de la peine
N’y ont rien changé, au contraire, le sol calcaire se fiche d’être plus fertile.

Toute la nature à cet instant demande que le promeneur soit honnête,
Le chien regarde son maître et dans ce regard chacun sait qu’il y a des choses invincibles.

Crédit image : Jean-Marc Bustamante

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