C’est à cent heures de Paris, c’est à cent heures
De vos villes habituelles, toutes confites
De liqueurs dans une sombre passacaille.
Désolez vous devant les arbres humbles, ceux
Que l’on vient confondre avec des rhizomes,
Ressuscitant dans la chaleur d’automne.
Vous avez assez profité de ces tropiques,
On prétend que vous seriez voué à subir
La perte irréparable de ce que vous chérissez.
Il y a du vrai là dedans alors enivrez vous,
Jusqu’à dévoiler au monde qui attend
Votre reine qui s’enfuit comme une ombre.
Crédit image : Albarran Cabrera, From series « This is You »