Qu’as tu attendu ces années pour te dévoiler enfin
Ne connaissais tu pas de tes parents,
L’irrémédiable issue ?
Merci pour ton message qui me tient éveillé
Mais qui vient bien trop tard
Je n’ai aucun regrets et je plains qui j’étais,
Celui qui cru à ta colère.
Certes je voyage et je vais par les heures
Je passe en chaque sens et souvent
La ligne de changement de date.
J’ai mes distractions, mais
Nous, particulièrement nous, vivons avec
L’idée d’une parole qui soit pierre.
C’est avec persévérance que tu en tires les éclats,
D’où vient que ta voix soit pour moi
Un scandale à mon pas qui m’empêche de vieillir.
Crédit image : Mark Cohen, « Boy in Yellow Shirt Smoking », 1977