Les malins

La banalité des épiphanies, d’aimer et de quitter, d’ajouter
Grain par grain jusqu’à la révolution qui vient d’un coup.
Les corps remontent à la surface du temps passé ensemble,
Amochés salement. L’enterrement est pour demain,
J’irai au tien, tu viendras au mien, non je n’invente rien.
Les mots de passe sont les suivants : « garde espoir » – mais
je n’en peux plus ! Demain nous serons tous les deux
Bien malins au bord du trou, à regarder la terre qui vient.

Crédit image : inconnu

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