Le Pacifique

Le large avide valide l’unique ticket de ton voyage,
Tu ne finiras pas couché,
Souffrant des maladies de la chambrée.
Et la tristesse plongée dans l’eau des angines restera
Chose passée de passager maintenu à quai.
Quand le pavillon de ta vieillesse claquera
Aux vents du Pacifique, enfin tu sortiras
Des couvertures incessantes et des obligations,
Il sera temps de chanter l’hymne des mers esquives
Et tu seras libre de ne plus rien surmonter.

Crédit image : Peter Lik

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