L’éternel contrarié

Dans ce corps, le seul qui me reste, et fleuri de tâches vermeilles,
J’habite en maugréant le réveil. Les aiguilles dans mes bras
Murmurent jusqu’au sang, et les clepsydres aux potences
Se répètent jusqu’au vide. Derrière ma robe fendue,
On voit mon cul au moindre pas, mais j’avance, j’avance.
J’ai parfois mon doigt sur l’alarme qui fera lentement
Venir les blasés de la blouse. L’assurance ne dit pas non,
La vie ne dit pas oui, je ne dis pas que j’ai le temps.

Crédit image : Eisenman

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