J’ai envie que ce soit l’Eté et me retrouver
Enveloppé dans les longues soirées d’Août,
Que le faire de rien devienne à nouveau maître,
Où que me porte ma flanerie par les rues
D’une ville simple et inconnue.
J’ai été en d’autres lieux où l’air était gigantesque,
Dissipant toutes les peurs.
Et je marche à cet endroit du passé fertile ;
La vie est un labyrinthe qui grandit
Pendant que le temps ourdit sa vengeance.
Je me retrouve enfin dans l’arrêt des processus
Ignorant de leurs résultats, si ce n’est
Cette plaine sans fin :
Semaines du milieu de l’Eté à Paris.
Crédit image : inconnu