Dans mon crâne j’entends “fou de Bassan”
Quand ces oiseaux sont noirs comme des tourments.
Le temps change vite sur cette île sans relief,
J’ai apporté une machine ventriloque
Qui m’aide à ignorer plus précisément
Les éléments qui au dessus hésitent.
Hier j’ai longtemps marché sur une bande de sable immergée,
Un genou au ras de la marée montante.
Les flamands roses du cap ont levé le camp
Et ont migré vers un Sud plus sauvage.
Je croise au milieu de la baie des parents portant des enfants innocents,
Bientôt mes soucis du moment sembleront une bergerie à côté
Du poids lancinant de l’espoir.
Je rendrai honneur à toutes les forces qui s’essoufflent
Et même au créateur,
Mais je veux savoir ce qu’il adviendra
De ma compagnie une fois le rivage atteint.