Le marlou qui abuse et qui roule,
Celui qui tapage dans les allées
Et se débalonne dans les grandes chambrées.
Celui des mots de la consonne exempte,
Celui des successions aspirées d’apostrophes.
Marlous qui avant lampaient leurs liqueurs
Aujourd’hui sobres des saveurs et
Qui s’affalent en priant le cul levé
A des ivresses de peccamine.
Marlous sanglés qui battent la table de la tête,
Jettent aux soeurs des anathèmes,
Bougent leurs lames dans leur vacarme,
Sont rasés de la lèvre, serrés de l’anguille,
Partent pour le califat cintré mais restant
Identiques, restent chez eux immobiles.
Crédit image : Rembrandt – la ronde de nuit