La faute se résume-t-elle à la vérité
De la maladie et de la honte
Pour les femmes qui arrêtent ;
Ou bien continue-t-elle
Sur les plateformes de la vertu
En fantôme des désirs inassouvis ;
La faute devient-elle un organe
Par lequel s’effectue la respiration
D’un siècle qui croît par interdiction ;
C’est sans imagination qu’on imagine
Qu’elle est une tâche sur la peau,
Une marque sur un passeport,
Le centre d’une cible, alors qu’elle fut
Pour l’adulte gâché l’occasion
De rattraper le temps perdu.
Crédit image : Last tango in Paris