Le sept octobre et ses conséquences

D’abord je hais leur vertu d’algorithme qui se contredit au niveau spirituel, et débusque si facilement le racisme éventuel d’une société qui leur permet d’insulter quiconque, mais ignore leur antisémitisme qu’ils appellent sans rire, antisionisme. 

Ensuite, j’ai vu leurs visages déformés par la rage dans les manifestations où ils marchaient derrière les bannières du genocide, celui qui n’hésite pas et qui envoie courir dans les garrigues d’Israël, les hommes, les enfants, et les femmes d’Israël avant qu’on les viole, qu’on les enlève et qu’on les achève. 

Ceux qui venaient le coeur clair à ces meutes de compassion, voulant que les victimes soient sauvées d’où qu’elles viennent, je n’en connais pas le nombre, ceux là me réchauffent et je marche avec eux. Mais qu’ils s’interrogent en retour avec moi sur l’amont de la mauvaise colère à laquelle ils apportèrent leur nombre, et qu’ils doutent, et après qu’ils ont douté, qu’ils en aient honte. 

Enfin, j’ai vu les affiches arrachées des gens de mon peuple, et j’ai vu les faces vides de ceux qui les arrachaient, pour certains promenant leur chien, pour d’autres en couple à la ballade, pour tant, jeunes convaincus de leur lutte. Et je sais. Je sais en mon âme de témoin avoir vu le mal le plus vil s’esclaffer dans mes rues, hurler qu’il avait raison et que j’avais tort, et qu’il n’hésiterait pas.

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