
Le droit d’être entendu, qu’on vient nous hurler aux oreilles,
Vaut aussi celui d’être laissé seul, à ses pensées et à son arbre.
Le dérangé qui se tenait au coin du parc sur une boite
Est devenu une démangeaison quotidienne qui pousse à l’écran
Le plus placide à s’exprimer en idées rondes sur son ignorance.
La vie intérieure nous faisait mettre notre main dans la tienne,
Et savoir ce que l’on tenait puis dire « peut-être » à voix haute.
Quand nous sommes libres d’être seuls – ce ne fut pas souvent –
Nous laissons tomber les gouttes une à une et le coeur change.
Crédit image : inconnu