Le champ des héritages

Ce siècle lourd qui se déplace vêtu de couleurs fausses, à la veille
De sa disparition brutale, angoissé se concentre à l’écran,
Ce monde qui fait semblant, en Europe n’en a plus les moyens.
Ce passé qui ne valait que par ce qui nous annonçait – quel orgueil –
Dit dans les livres anciens qu’on relit à la hate, comment
La force est une violence qui veut quelque chose.
Il n’y a pas de théorie de la force en Europe,
On y rêve plutôt les mains tendues vers la ténèbre.
Ce siècle ne peut se quitter, les enfants âgés qui se se cachent
Derrière des océans généraux et vagues, sont les auxiliaires
Du pire qui vient. Le pire c’est une vautrée de porcs qui vont
Dans la friche des idées délicates, une oligarchie de prédateurs,
Qui piétinent les sauterelles de la morale arc-en-ciel,
Celles qui dévastèrent de notre vivant le champ des héritages.

Crédit image : inconnu

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