La plage inondée

La déglingue est ta partition, ta musique bleue aux enterrements de Janvier,
Pourtant si tu nages dans cette direction, ma fille, tu seras mon futur.
J’ai entendu ta voix dans un cri d’oiseau, j’ai vu ta posture
Dans celle d’un aigle qui veillait sur le Pacifique perché sur un phare.
Les vents sont revenus et battent à nouveau la côte sans donner
La direction de leur espoir. Au contraire de mes voisins,
Je laisse la fenêtre ouverte car je ne vois pas ta réponse comme définitive.
Il y a un ciel mauve – je l’ai demandé – d’où j’attends que le paradis déborde.

Crédit image : Alexei Jawlensky

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