
Je suis un grand bourgeois au monde lointain
Qui d’une main jette sa monnaie aux problèmes
Et de l’autre tend à l’hôtesse son ticket de première.
Quand j’en ai envie je m’intéresse aux débats
Qui occupent l’esprit de ceux qui en ont besoin,
La dégradation de ma santé, voilà ce que vraiment je crains.
Mes énervements sont prévisibles et sans gain.
Je crois, je sais, je conseille, il en faut plus pour
Que j’investisse le précieux temps du demain.
Quand la révolution qui vient prendra forme enfin
On viendra chez moi matin. J’aimerais être déjà loin
Mais il est possible aussi que j’en aie assez.
Crédit image : inconnu