Un homme sans ville

La plantation du monde actuel est couverte de neige sale
Et j’en suis parti après une altercation sur les routes de moi.
Je vis mes amitiés profanes après la trahison,
La déception de lui précède tous ses mensonges.

Sur la route, celui qui m’appelle,
M’annonce être témoin derrière sa vitre épaisse
De l’exercice public de la raison par autrui
Le conduisant à la sortie de l’état de minorité de lui.

Silly Kant ! Moi je suis en dehors de la ville de lui,
Couverte de neige sale et de souvenirs de moi,
Je ne raccroche pas, et mon interlocuteur non plus,
Nous valons moins que le vent levé dans la colère de nous.

Un homme est sans ville quand il est moi,
Quand il marche sans lui au loin, son téléphone à l’oreille,
Parlant d’argent sans s’excuser, ses pieds dans la neige sale,
Et qu’il n’a plus au loin d’ami certain.

Crédit image : Philipp Otto Runge

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