
On aimerait ne plus croire à l’existence du mal. Les récits qu’on en fait nous semblent relever d’une espèce différente, ayant vécu à une époque détachée de la notre. Le mal, défini comme l’indifférence à la vie, est, à tout moment presque, un objet exotique du passé.
Quand il revient sous nos yeux dans sa grande sauvagerie, nous sommes incapables de le reconnaître. Il nous faut l’appeler de nouveaux noms, et lui trouver des excuses nouvelles. Ce qui s’est passé le 7 Octobre en Israel est une manifestation du mal, cette indifférence à la vie.
Cela n’enlève rien à la légitimité de la revendication des Palestiniens à vivre en paix sur une terre souveraine. Le mal a cependant surgi de leur sein, à Gaza, sous la férule d’une idéologie totalitaire islamique, car il s’agit du mal, cette indifférence à la vie.
Le paradoxe le plus grand du surgissement du mal tient dans les moyens qu’on utilise pour s’en défendre. L’éducation et la culture sans doute permettent-ils de contrer cette indifférence à la vie. Rien de tout cela n’est permis sous le joug de l’idéologie totalitaire islamique qui sévit à Gaza et qui est une manifestation du mal.
Mais quand bien même la culture et l’éducation seraient accessibles, cela ne suffirait pas. Car le siècle dernier a connu des peuples éduqués et cultivés d’où le mal a surgi. Contre l’indifférence à la vie, il faut aussi se battre, voilà la tragédie dans laquelle nous allons nous trouver de plus en plus placés.
Notre monde a changé avec la guerre en Ukraine, il change encore avec les massacres commis par la manifestation du mal qui gouverne à Gaza, je dis cela sans joie. Il y a un livre que devrait lire ceux qui s’inquiètent de leur propre jugement. Je le lis en ce moment. Il aide à comprendre les dilemmes dans lesquels, êtres imparfaits, nous pouvons à nouveau nous trouver une fois le mal revenu. Le voici : « Un paradoxe français ; antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance » par Simon Epstein.
C’est un très bon article que tu devrais développer et envoyer à un grand quotidien. La société Française est si divisée elle a besoin de réflexion équilibrée
Baisers
Envoyé de mon iPhone
Hello,
Tres juste, merci Fred. Par contre tu fais un super teaser, on ne sait pas de quel livre tu parles. bises
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Je pensais qu’on en voyait le lien Amazon. Le voici : « Un paradoxe français ; antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance » par Simon Epstein