Le vivant brûle

La voiture jaune de ma femme passait dans le flot,
Je la regardais aller, assis au volant arrêté de la mienne.
La radio jouait une reprise par Suarez de Sarà perché ti amo,
Au feu mendiait une femme cuite par le soleil de la rue –
Une femme à qui je donnais les trois pièces du vide poche –
Cherchant le coupable avant que tout ne redevienne quotidien.
Le vivant est brun parce qu’il brûle, avait écrit un poète idiot.

Crédit image : Volskwagen

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